Mon penchant pour la procrastination me pèse vraiment... C'est décidé, demain j'arrête.

jeudi 15 octobre 2009

L'échappée belle


 1, 2, 3, FEU VERT !

5 commentaires:

pierrot la tombal a dit…

Géniale!
Elle est d'Alice?
Éventuellement, je peux te l'emprunter pour écrire un texte dessus?

comme fou a dit…

Avec le maillot de Leicester, non? Ah, la nostalgie du jeu de l'enfance. Moi, le seul truc qui me gène, c'est le casque. Qu'est-ce qui va entendre du vent qui siffle dans ses oreilles au sortir du trou, dans l'intervalle. Elle sera où son ivresse ? Ce vent dans les oreilles. Et les gants des gamins, leurs doigts qui ne peuvent plus sentir le ballon. Et les épaulières, et les... Bon Ok j'arrête. mais c'était quand même mieux avec rien.

Pascalou a dit…

@ Pierrot : non celle-là c'est moi, et l'honnêteté m'oblige à dire que je l'ai recadrée. Tu peux la récupérer et écrire des trucs dessus, bien sûr, (mais essaie d'écrire dans l'herbe à côté des joueurs !) :-D

@Ritchie : le petit joueur est minime maintenant et il joue chevelure au vent comme un Rougerie de 42 kilos, sans gants, sans armure, comme presque tous ses coéquipiers d'ailleurs (2 protections d'épaules et trois casques pour 30 joueurs). Ils n'ont pas de consigne sauf pour le protège-dents, et visiblement ils préfèrent eux aussi le rugby nature. Mais l'attrait de l'équipement "comme les grands" est parfois irrésistible surtout vers 10-12 ans...

cds a dit…

J'ai cru voir Van Niekerk!
Même si l'enfant sur la photo fait un peu penser (par ses attributs et sa posture) à un Van Niekerk jeune, c'est plutôt à l'inverse qu'il faudrait entendre mon propos: souvent lorsque je vois le capitaine toulonnais récupérer le ballon, je vois cet enfant là, prenant un immense plaisir à jouer, à s'échapper, sa joyeuse ivresse communicative d'avancer, dévorer l'espace du jeu, course à la fois puissante et chaloupée, racée…
Picasso a dit qu'il s'était efforcé toute sa vie d'apprendre à dessiner comme un enfant, je crois que le vrai rugbyman doit aussi savoir jouer comme un enfant…

comme fou a dit…

Alors vu comme ça... J'me disais aussi. Faudra un jour écrire les poteaux de guingois, rafistolés, dans un terrain vague stabilisé d'ordures ménagères, un samedi de pluie, avec mon pote jean-Pierre et quelques uns de ses voisins, ces matches de l'enfance avec un ballon un peu dégonflé qui avait tellement servi, pas de lignes, pas d'herbe, et ces France-All Blacks revisités, deux contre deux, les genoux rougis, les coudes entamés, la morve au nez dans le vent de l'Océan. Des samedis homériques. Une passion. Dix ans. On a toujours dix ans, non. En tout cas, on devrait toujours avoir dix ans. Je pense avoir toujours dix ans, parfois. Pour un vieux ballon touché dans le jardin, des parties de baskets avec mes filles, de football avec les fils de mes voisins qui eux ne peuvent plus, ne veulent plus, n'y pensent plus... J'ai dix ans.
Tiens, demain matin, quand je vais filer à L'Equipe, je vais repenser à ça, me dire le plaisir et le bonheur d'écrire sur le rugby. Quarante ans plus tard.